
Les questions de filiation, de généalogie, de gémellité, de genre, de sexualité, de rapport entre l’homme et l’animal, l’expression de pulsions plus ou moins contenues sont également présents dans son travail photographique et son travail de vidéo. On ne ressort pas indemne de cette confrontation avec ces dessins, entre rêves, traumas et fantasmes avoués ou inachevés.
« Dessiner, fuir l’intranquilité. Prendre des notes hâtives avec son café du matin de peur qu’elles ne tombent dans l’oubli. Un entre-deux qui semble sans importance. Une sorte de retour à soi. En évoquant ses listes, Georges Perec parle de ce degré zéro de la contrainte. Aucune attente. Juste des « cri-bouillages » sur une petite feuille de papier sans qualité. Les mettre en relation, interroger leur sens. Ils apparaissent alors comme l’égmigme d’un jeu où personne n’est le maître. » Michèle Sylvander