Journées d’étude : Ce que le langage fait à l’art

Journées d’étude numériques proposées par Aix-Marseille Université et le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur
École doctorale 354 « Langues, Lettres et Arts »
Centre Norbert Elias / Laboratoire d’Études en Sciences des Arts
Agathe Bastide, Ilona Carmona et Delphine Mazari
En association avec Jean-Paul Fourmentraux et Anna Guilló

À partir d’une démarche interdisciplinaire centrée sur la fin du XXe et le XXIe siècle, Ce que le langage fait à l’art propose de mener une réflexion sur les rapports qu’entretiennent art et langage dans l’art contemporain. Ces journées d’étude numériques proposent la diffusion des communications filmées par les intervenant.e.s. À celles-ci succèderont des tables rondes en visio qui permettront aux intervenant.e.s et au public d’échanger autour des propositions publiées en amont.
Publication des communications filmées des intervenant.e.s les 18,19 et 25, 26 février 2021.
Tables rondes en visio avec les intervenant.e.s et le public les 20 et 27 février 2021.

Ces journées d’étude numériques s’articulent en quatre sessions. La première envisage la parole comme matériau dans l’art contemporain. Au-delà du théâtre qui place habituellement la parole au centre, dans quelle mesure le performatif produit-il de l’artistique ? Par l’étude de ces pratiques, il s’agit de penser, d’une part, ce qui transforme le dire en matériau et d’autre part, d’identifier les effets du performatif linguistique dans l’art. La seconde session traite de l’instabilité de la limite entre l’œuvre et le texte qui l’accompagne. Depuis la naissance de l’art conceptuel, le texte apparaît comme constitutif de l’œuvre. Dans ce cadre, quelle place accorder au texte qui accompagne, augmente, voir prolonge ces œuvres sous d’autres formes ? Nous proposons ensuite de réfléchir au langage à l’ère du numérique. Nous questionnerons durant cette matinée, la manière dont la création de langages de programmation à des fins plastiques peut redéfinir les limites de l’œuvre d’art. Aussi nous nous demandons, comment l’écologie numérique, l’écriture du code et la puissance des algorithmes bousculent-elles les relations entre art et langage ? Enfin, la dernière session traite des expériences de médiations. En effet, nous assistons aujourd’hui à une multiplication des formes de médiations culturelles. Qu’elle soit verbale ou textuelle, la médiation vient se placer entre l’œuvre et le spectateur. À cet égard, qu’en-est-il des différents niveaux d’influence de la médiation sur l’expérience in situ d’une œuvre et sa perception ? Les intervenants se demanderont « quelles positions pour l’art ? »

Programme des journées d’étude Ce que le langage fait à l’art
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