Grey, Green, Gold (and Red)

Conférence-performance en ligne de l’artiste Uriel Orlow

Séminaire Que peut le récit ? Pratiques historiennes, artistiques et curatoriales.
Un séminaire proposé par Vanessa Brito, directrice de programme au Collège International de philosophie (CIPh) et enseignante aux Beaux-Arts de Marseille, dans le cadre d’un partenariat entre le CIPh, Les Beaux-Arts de Marseille, le Frac Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Mucem, le cinéma La Baleine et la librairie L’Hydre aux milles têtes

Grey, Green, Gold (and Red) développe les thèmes et les préoccupations du projet Theatrum Botanicum (2015-2018), en considérant les plantes et les jardins comme des agents actifs de l’histoire et de la politique. La conférence interroge le rôle du jardin crée par Nelson Mandela et ses codétenus dans la prison de Robben Island au cours de leur incarcération de 18 ans, ainsi que les implications d’un combat continu entre une fleur et un écureuil, ou le sort des espèces exotiques en Europe et en Afrique du Sud.

© Uriel Orlow, Botanical Dreams (2018)

La pratique artistique d’Uriel Orlow privilégie la recherche, le processus et pluridisciplinarité, via notamment le film, la photographie, le dessin et le son. Il est connu pour ses films, ses conférences-performances et ses installations multimédias qui traitent de sites spécifiques et de micro-histoires selon différents régimes de représentation et modes narratifs. Son travail s’attache aux manifestations spatiales de la mémoire, aux taches aveugles de la représentation et aux formes de la hantise. Il est professeur invité au Royal College of Art de Londres, chercheur associé à l’Université de Westminster et enseigne à l’Université des arts de Zurich et de Genève.

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Theatrum Botanicum – Rencontre avec Uriel Orlow :
Le projet Theatrum Botanicum (2015-2018) considère les plantes à la fois comme des acteurs de l’histoire et comme des agents dynamiques – reliant la nature et les humains, la médecine rurale et cosmopolite, la tradition et la modernité – à travers différentes géographies et systèmes de connaissances, grâce à une variété de pouvoirs curatifs, spirituels et économiques. Uriel Orlow y aborde des sujets tels que le rôle de la classification et de la dénomination des plantes, le nationalisme botanique, la migration et l’invasion des espèces, le biopiratage et la diplomatie des fleurs pendant l’apartheid. L’artiste présentera deux vidéos qui appartiennent à ce corpus : The Crown Against Mafavuke (18 min, 2016) et Imbizo Ka Mafavuke (28 min, 2017), respectivement un re-enactment d’un procès historique qui a eu lieu en 1940 et un pre-enactement d’un tribunal populaire où des citoyen·ne·s cherchent à défendre l’égalité entre différents types de savoir dans les disputes épistémologiques.
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Grey, Green, Gold (and Red) – Conférence-performance en ligne de l’artiste Uriel Orlow
Grey, Green, Gold (and Red) développe les thèmes et les préoccupations du projet Theatrum Botanicum (2015-2018), en considérant les plantes et les jardins comme des agents actifs de l’histoire et de la politique. La conférence interroge le rôle du jardin crée par Nelson Mandela et ses codétenus dans la prison de Robben Island au cours de leur incarcération de 18 ans, ainsi que les implications d’un combat continu entre une fleur et un écureuil, ou le sort des espèces exotiques en Europe et en Afrique du Sud.
La pratique artistique d’Uriel Orlow privilégie la recherche, le processus et pluridisciplinarité, via notamment le film, la photographie, le dessin et le son. Il est connu pour ses films, ses conférences-performances et ses installations multimédias qui traitent de sites spécifiques et de micro-histoires selon différents régimes de représentation et modes narratifs. Son travail s’attache aux manifestations spatiales de la mémoire, aux taches aveugles de la représentation et aux formes de la hantise. Il est professeur invité au Royal College of Art de Londres, chercheur associé à l’Université de Westminster et enseigne à l’Université des arts de Zurich et de Genève.
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Au sujet de Que peut le récit ? Pratiques historiennes, artistiques et curatoriales

Ce séminaire réunit artistes, historiens et commissaires d’exposition qui explorent les potentialités du récit pour s’essayer à une écriture politique de l’histoire et chercher à aller plus loin dans la fabrique d’un monde commun. La possibilité d’entrer en résonnance avec le monde (H. Rosa) dépend en effet de la possibilité de le décrire et de le dire autrement, de ne pas réduire le réel au probable, de chercher à constituer des scènes (J. Rancière) qui, en élargissant le récit, élargissent nos capacités à ressentir et à percevoir le monde. Le fil conducteur de cette année sera la question que nous adresse Donna Haraway : « Quelles histoires fabriquent les histoires que l’on raconte ? » Quels sont les effets de connaissance qu’elles produisent ? Comme l’année dernière, la réflexion se poursuit à travers une diversité de formats – performances, lectures, projections et débats.